NEOMYCINE DIAMANT 350 000 UI-100 ml, collyre, flacon compte-gouttes de 10 ml

Dernière révision : 10/04/2006

Taux de TVA : 2.1%

Laboratoire exploitant : SANOFI AVENTIS FRANCE

Source : Base Claude Bernard
- Traitement antibactérien local des conjonctivites, des kératites et des ulcères cornéens dus à des germes sensibles à la néomycine.
- Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Hypersensibilité à l'un des composants.
MISES EN GARDE :
En cas d'hypersensibilité, arrêt du traitement.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
- En l'absence d'amélioration rapide ou en cas de traitement prolongé, une surveillance médicale régulière comportant des contrôles bactériologiques avec étude de la sensibilité du germe, permet de dépister une résistance au produit et d'adapter éventuellement le traitement.
- Le collyre ne doit pas être employé en injection péri ou intra-oculaire.
- En cas de traitement concomitant par un collyre contenant un principe actif différent, instiller les collyres à 15 minutes d'intervalle.
- Possibilité d'irritation transitoire.
- Risque de réaction d'hypersensibilité.
Sans objet.

Sans objet.

1 goutte dans le cul-de-sac conjonctival inférieur 3 à 8 fois par jour, selon la gravité, pendant 7 jours en moyenne.
Durée de conservation :
1 an.
Précautions particulières de conservation :
Après ouverture : à utiliser dans les 15 jours.
Sans objet.

Sans objet.

ANTIBIOTIQUE BACTERICIDE de la famille des aminosides.
SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE :
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue (> 10%) (valeurs extrêmes) pour une espèce bactérienne, elle est indiquée ci-dessous :
ESPECES SENSIBLES :
- Aérobies à Gram positif :
. Corynebacterium.
. Listeria monocytogenes.
Staphylococcus méti-S.
- Aérobies à Gram négatif :
. Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) (50-75%).
. Branhamella catarrhalis.
. Campylobacter.
. Citrobacter freundii (20-25%).
. Citrobacter koseri.
. Enterobacter aerogenes (?).
. Enterobacter cloacae (10-20%).
. Escherichia coli (15-25%).
. Haemophilus influenzae (25-35%).
. Klebsiella (10-15%).
. Morganella morganii (10-20%).
. Proteus mirabilis (20-50%).
. Proteus vulgaris (?).
. Providencia rettgeri (?).
. Salmonella (?).
. Serratia (?).
. Shigella (?).
. Yersinia (?).
ESPECES MODEREMENT SENSIBLES (in vitro de sensibilité intermédiaire) :
Aérobies à Gram négatif :
Pasteurella.
ESPECES RESISTANTES :
- Aérobies à Gram positif :
. Entérocoques.
. Nocardia asteroïdes.
. Staphylococcus méti-R*.
. Streptococcus.
- Aérobies à Gram négatif :
. Alcaligenes denitrificans.
. Burkholderia.
. Flavobacterium sp..
. Providencia stuartii.
. Pseudomonas aeruginosa.
. Stenotrophomonas maltophilia.
- Anaérobies :
Bactéries anaérobies strictes.
- Autres :
. Chlamydia.
. Mycoplasmes.
. Rickettsies.
*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de cet antibiotique. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.
En usage topique, la néomycine pénètre mal la cornée.
Sans objet.

Sans objet.

Sans objet.

Liste I.
Absence d'information dans l'AMM.
Flacon compte-gouttes (verre teinté) de 10 ml.